Diminuer sa taxe foncière et taxe d’habitation : les solutions pour alléger votre fiscalité immobilière

Les taxes foncières et d’habitation représentent une part significative des dépenses des ménages français. Découvrez comment réduire ces coûts et optimiser votre fiscalité immobilière.

Comprendre les mécanismes de la taxe foncière et de la taxe d’habitation

La taxe foncière concerne les propriétaires d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une résidence principale, secondaire ou d’un bien locatif. Elle est calculée en fonction de la valeur locative cadastrale du logement, qui dépend de ses caractéristiques (surface, nombre de pièces, etc.). La taxe d’habitation, quant à elle, est due par l’occupant du logement au 1er janvier de l’année en cours, qu’il soit propriétaire ou locataire. Elle est également calculée sur la base de la valeur locative cadastrale.

Profiter des exonérations et abattements existants

Certaines catégories de personnes peuvent bénéficier d’une exonération totale ou partielle de leur taxe foncière ou d’habitation. Il peut s’agir des personnes âgées de plus de 75 ans sous condition de ressources, des personnes handicapées ou encore des personnes aux revenus modestes. Les conditions précises dépendent du lieu de résidence et des caractéristiques du logement. Il est donc important de se renseigner auprès de sa mairie ou du centre des finances publiques pour connaître les dispositifs applicables dans votre situation.

Réaliser des travaux d’amélioration énergétique

Effectuer des travaux permettant d’améliorer la performance énergétique de votre logement peut vous donner droit à une exonération temporaire ou permanente de taxe foncière. Les travaux concernés sont notamment l’isolation thermique, l’installation d’équipements de chauffage performants ou encore l’utilisation d’énergies renouvelables. L’exonération est généralement accordée pour une durée de 5 ans et peut être totale ou partielle selon les cas. N’hésitez pas à consulter les dispositifs en vigueur dans votre commune et à solliciter l’aide d’un professionnel pour réaliser ces travaux.

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Contester la valeur locative cadastrale de son bien

La valeur locative cadastrale sert de base au calcul des taxes foncières et d’habitation. Si vous estimez que cette valeur ne reflète pas la réalité du marché ou que votre logement a subi des dégradations importantes, il est possible de contester cette valeur auprès du centre des finances publiques dont dépend votre bien. Pour cela, il convient de fournir des éléments probants (photos, expertises, etc.) et d’effectuer cette démarche dans un délai maximum de 90 jours après la réception de l’avis d’imposition. Une baisse de la valeur locative cadastrale peut entraîner une diminution des taxes foncières et d’habitation.

Optimiser la gestion de son patrimoine immobilier

Enfin, pour réduire la pression fiscale liée à ces taxes, il peut être judicieux d’adapter la gestion de votre patrimoine immobilier. Par exemple, si vous possédez plusieurs biens, il peut être intéressant de louer celui qui génère les taxes les plus élevées, car la taxe d’habitation sera alors à la charge du locataire. De même, si vous envisagez d’acquérir un bien pour le louer, privilégiez les logements dont la fiscalité locale est plus faible.

Il existe donc plusieurs leviers pour diminuer le montant de sa taxe foncière et d’habitation. N’hésitez pas à vous renseigner sur les dispositifs existants et à solliciter l’aide de professionnels pour optimiser votre fiscalité immobilière.